5 février 2009

8 janvier 2009

Ce matin nous avions rendez-vous à Mc Gill avec le Dr. Ezgi Demirtas à 10h45. Il fallait arriver environ une heure à l’avance pour trouver une place dans leur immense stationnement (à 15 $ !!!!!!!!!) et se faire faire chacun une carte bleu de l’hôpital Royal-Victoria.
Au moins ça commence bien, on trouve une place pas trop loin de la porte et la personne à l’accueil est sympathique. Quand tout est fait, on monte deux étages plus haut et on s’installe dans des fauteuils pour attendre notre tour. Je me sens plus à l’aise ici que chez Ovo. C’est étrange… Chez Ovo tout est neuf, moderne, contemporain, le décor, l’ameublement, etc… Le personnel est jeune et bien mis et on se sent un peu comme dans une usine tellement il y a un roulement… À Mc Gill, la salle d’attente est composée de chaises, mais aussi de fauteuils pour deux, d’une machine à café, une machine à eau, une télé, tout est vieux, mais les gens sont plus souriants, l’endroit est plus petit, plus intime, plus chaleureux, je me sens moins comme un cobaye dans un laboratoire. Zouk ne voit pas vraiment de différences, il dit que si je suis mieux ici on reste ici et c’est tout. Toujours simple avec lui !!!
Nous sommes finalement appelés, c’est une gentille médecin turque (qui a quand même beaucoup de difficulté avec son français) d’une grande gentillesse qui vient nous chercher. Je suis tellement contente, je ne voulais d’un homme cette fois. Rendue à cette étape il me semble avoir besoin de la douceur d’une femme. Je crois que j’ai frappé le ‘’jack pot’’ parce que cette femme est l’incarnation même de la douceur, de la patience et de la gentillesse. Ça m’a tellement soulagée de voir qu’elle ne tentait pas de nous emmener dans une direction ou dans l’autre… Elle nous a donné toutes les informations mais nous a entièrement laissé décidé tout seuls de la suite des événements. On a passé une bonne demi-heure avec elle.
Elle a commencé par regarder notre dossier de chez Ovo. Ensuite, elle nous a posé des questions sur notre expérience là-bas, sur leurs conclusions, etc. Ensuite elle a pris le temps de nous expliquer en détails le fonctionnement de nos systèmes de reproduction, du début à la fin d’un cycle.
On a ensuite parlé de l’opération de Zouk et de la possibilité d’une fécondation in-vitro-ISCI.
Pour l’opération de Zouk, en regardant les résultats des derniers spermogrammes, elle a cru bon demander pour quelle raison exactement l’opération avait été prescrite. On lui a expliqué les varicocèles, ainsi que nos craintes face à cette opération (% de réussite, douleurs permanentes, etc.). On lui a aussi demandé ce qu’elle pensait, en tant que médecin, des chances que le spermogramme soit suffisamment amélioré suite à l’opération pour pouvoir envisager une fécondation naturelle ou une insémination . Elle a préféré s’abstenir de répondre à cette question en disant qu’elle n’était pas spécialiste dans les varicocèles, qu’elle préférait que l’on revoit le Dr. Zini pour s’assurer de la nécessité de se faire opérer. Mais tous les deux on a vu dans ses yeux qu’elle n’y croyait pas. Elle nous dit tout de même que si on décide de faire l’opération, il n’y a pas de problèmes à attendre six mois de plus si celle-ci ne fonctionne pas, car je suis jeune et jusqu’à 37 ans les chances de réussite en FIV sont bonnes. De plus, que l’opération fonctionne ou non, elle dit que Zouk a amplement suffisamment de spermatozoides en forme pour qu’une FIV fonctionne.
On a ensuite parlé de la fécondation in-vitro (qu’elle nous conseille ISCI aussi, mais à 100 %). Elle nous donne aussi 60 % de chances de réussite avec l’implantation de deux embryons. Elle prédit aussi 30 % de chances de jumeaux, tout comme le Dr. Bissonnette.
Elle me prescrit une hystérosalpingographie pour le cas ou Zouk se ferait opérer. Il faudrait que j’aille passer cet examen avant l’opération pour avoir la certitude que ce ne sont pas des trompes bouchées qui ont fait rater les inséminations, sinon Zouk se ferait peut-être opérer pour rien. Mais selon elle, à 99 % selon mes résultats, elle est pas mal certaine qu’elles ne sont pas bouchées.
Si Zouk ne se fait pas opérer, il ne sera pas nécessaire de faire cet examen, car pour une FIV, rien ne passe dans les trompes car tout est porté directement dans l’utérus, alors qu’elles soient bloquées ou non n’y changerait rien…
Je repars de là avec deux prescriptions pour des prises de sang à des jours précis et une échographie pelvienne pour voir ma réserve ovarienne. Zouk prend son rendez-vous avec l’urologue pour le 3 février, on va devoir attendre jusque là pour voir si on fait une FIV ou si on prend une chance avec l’opération…
On sort de là, je suis un peu ébranlée, même si, dans le fond, je savais déjà tout ça…

Aucun commentaire: